En quoi la principauté de Monaco se distingue-t-elle d’un royaume ?

Question de Mamadou Diaby, Abidjan, Côte d’Ivoire

Publié le 9 janvier 2006 Lecture : 1 minute.

Au terme « principauté », le Petit Robert donne la définition suivante : « petit État indépendant dont le souverain porte le titre de prince ». Ce qui indique que seule la taille distingue la principauté du royaume. Même si sa superficie n’est que de 195 hectares (dont 40 gagnés sur la mer au cours des deux dernières décennies), Monaco est bien un État indépendant et souverain. La même dynastie, les Grimaldi, y règne depuis 1297.
Cette monarchie constitutionnelle a évidemment des liens étroits avec la France, dans laquelle elle est enclavée et avec qui elle a signé en 1918 un traité d’« amitié protectrice ». C’est ainsi le grand voisin qui assure la défense de la principauté.
Jusque récemment, le ministre d’État, équivalent du Premier ministre, était même choisi par le prince parmi une liste de candidats – tous français – proposés par Paris. Mais, depuis le 9 novembre dernier, le souverain monégasque peut librement choisir le titulaire du poste, qui peut donc être monégasque.
L’économie monégasque est également très imbriquée dans celle de la France. Une union douanière lie les deux pays. À noter également que, sur quelque 30 000 habitants, la principauté compte près de 10 000 Français et 6 000 Italiens, les citoyens monégasques n’étant guère que 7 500.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires