Coup de filet ou coup de bluff ?

Publié le 9 janvier 2006 Lecture : 1 minute.

Entre la chute de Bagdad, en avril 2003, et le début du mois de décembre 2005, les militaires et les gardes-frontières syriens auraient intercepté 1 315 extrémistes qui tentaient de s’infiltrer clandestinement en Irak. C’est en tout cas ce que font savoir les services diplomatiques de Damas, dans le but manifeste de démontrer la qualité de la collaboration syrienne à la lutte antiterroriste et de couper court aux accusations de collusion avec l’insurrection irakienne périodiquement lancées par les responsables américains. Les combattants étrangers arrêtés auraient été remis à leurs pays d’origine, soit par le biais de leur ambassade, soit par celui des « canaux de sécurité ». Parmi eux, 299 Jordaniens, 263 Saoudiens, 163 Algériens, 155 Tunisiens, 119 Yéménites, 86 Libyens, 71 Soudanais, 60 Libanais, 35 Marocains et 22 Égyptiens.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires