Bras de fer Onatel-France Télécom

Publié le 9 janvier 2006 Lecture : 1 minute.

Pas de trêve de Noël à Ouagadougou : le 24 décembre, la direction générale de l’Onatel publie un communiqué de presse faisant porter à France Télécom la responsabilité des nombreuses perturbations constatées dans les communications téléphoniques entre la France et le Burkina. Contactés le 2 janvier, les responsables de l’opérateur historique burkinabè font état d’un blocage dans les négociations tarifaires. Le groupe français aurait coupé la ligne d’un partenaire refusant de payer. Explication : pour chaque appel international qu’il transporte, France Télécom reverse une taxe à l’opérateur destinataire, l’Onatel en l’occurrence. Si la communication est ensuite routée vers un mobile, le même principe s’applique : l’opérateur destinataire perçoit 60 F CFA, suivant la règle établie par l’Autorité locale des télécoms, l’Artel. Dans ce cas, l’Onatel considère que sa quote-part est insuffisante et fait état d’une « perte de 53 F CFA par minute ». France Télécom, à Paris, dément avoir interrompu son trafic et affirme « avoir bon espoir que les négociations commerciales en cours aboutissent favorablement dans un futur très proche ».

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