Cap sur le Sud pour le général Fodil
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Un drone de l’armée cible de quatre missiles sol-air ; un hélicoptère abattu par le même type d’armement ; un membre de la famille royale saoudienne, Talal Ibn Abdelaziz er-Rachid, tué par un groupe armé, le 22 novembre. Le Sud algérien est confronté ces dernières semaines à une nette détérioration de la situation sécuritaire. Ce n’est pas tant le déplacement géographique de la violence islamiste qui inquiète l’état-major que l’utilisation d’un nouveau type d’armement. Cette flambée de violence dans le Grand Sud coïncide avec la fuite des preneurs d’otages occidentaux, en février 2003, vers le Nord-Mali. Les activités du groupe emmené par Amara Saïfi, alias Abderrezak el Para, ont conduit le général Mohamed Lamari à renforcer le dispositif de l’armée dans cette immense partie du territoire et à y dépêcher l’ancien patron de « l’antiterroriste » et actuel chef de la 1re région militaire (centre du pays), le général Brahim Fodil Cherif.
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