Avant la campagne électorale…
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Dans quelques semaines, l’Algérie entrera de plain-pied en campagne électorale. Si la présidentielle de 1999 a marqué la fin d’une transition caractérisée par la violence islamiste et la fragilité des institutions, l’élection prévue en avril 2004 devrait constituer le début d’un processus de consolidation des acquis et de mise en œuvre de réformes économiques tant espérées. L’expérience a montré que les compétitions électorales
de la jeune démocratie algérienne n’ont pas brillé par la qualité des débats. Les échos qui parviennent, aujourd’hui, des états-majors politiques ne permettent pas de rêver à une amélioration. Médias, chancelleries et partis sont obnubilés par une bipolarisation factice de la vie politique, loin des réalités sociologiques (la logique tribale et le fondamentalisme sont des constantes de la société) et des paramètres économiques.
S’il est vrai que la présidentielle est une course individuelle et non partisane, le débat ne saurait être productif s’il reste centré sur la personnalité des compétiteurs. Sortir de la stérilité, c’est certes aborder les questions de l’heure, mais c’est aussi
avoir le courage de regarder en face les problèmes que le pays charrie depuis son indépendance, c’est-à-dire depuis quatre décennies. Ces problèmes, nous les avons identifiés pour vous et nous vous les présentons sous la forme de « sept plaies de
l’Algérie ».
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