Tunisie : Première ministre ou cheffe du gouvernement, Najla Bouden (déjà) attendue au tournant

Les dossiers sensibles qui attendent Najla Bouden, chargée le 29 septembre de former un nouveau gouvernement, ne manquent pas. Aura-t-elle les coudées franches pour agir et choisir son équipe ?

Le président Kais Saïed et Najla Bouden, à Tunis, le 29 septembre. © AFP

Le président Kais Saïed et Najla Bouden, à Tunis, le 29 septembre. © AFP

Publié le 30 septembre 2021 Lecture : 4 minutes.

Surprise et soulagement ont prévalu à l’annonce de la désignation de Najla Bouden Romdhane, par le président Kaïs Saïed pour former une nouvelle équipe gouvernementale.

Depuis la mise en place de mesures d’exception, dont le gel de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le limogeage de l’ancien chef du gouvernement, Hichem Mechichi, le 25 juillet, la Tunisie était dans l’attente du nom de son successeur comme gage de stabilité dans la conduite des affaires publiques.

Échaudé par ses choix précédents, le chef de l’État, malgré les pressions et l’approche d’échéances économiques incontournables, semblait prendre tout son temps pour doter l’exécutif d’un Premier ministre.

J’aurais préféré que sa désignation se fasse dans un cadre de légitimité constitutionnelle », souligne Yamina Zoghlami, une élue d’Ennahdha

Il a finalement opté pour une universitaire apolitique ayant une carrière académique irréprochable et qui a également géré, pour le compte de l’enseignement supérieur, des projets de réforme financés par la Banque mondiale (BM).

Bien s’informer, mieux décider

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