Accords commerciaux UE-Maroc sur le Sahara : comment Rabat peut riposter

Le Tribunal de l’Union européenne a annulé deux accords commerciaux entre le Maroc et l’UE englobant le Sahara occidental. Mais le royaume n’a pas dit son dernier mot.

Nasser Bourita (à dr.), ministre marocain des Affaires étrangères, et son homologue français Jean-Yves Le Drian, le 8 juin 2019, à Rabat. © CHINE NOUVELLE/SIPA

Nasser Bourita (à dr.), ministre marocain des Affaires étrangères, et son homologue français Jean-Yves Le Drian, le 8 juin 2019, à Rabat. © CHINE NOUVELLE/SIPA

Publié le 1 octobre 2021 Lecture : 5 minutes.

Le conflit entre le Maroc et le Front Polisario se joue sur tous les fronts, sur le terrain bien sûr, mais aussi dans les arcanes de la diplomatie, notamment au sein des instances de l’Union européenne (UE). Preuve en est la décision du Tribunal de l’UE, le 29 septembre, d’annuler purement et simplement deux accords de partenariats commerciaux conclus entre Rabat et Bruxelles en 2019.

Josep Borell a publié un communiqué commun avec Nasser Bourita pour poursuivre le « partenariat stratégique ».

Et pas n’importe lesquels, puisqu’il s’agit d’accords de libre-échange relatifs aux produits agricoles et à la pêche, et qui englobent le Sahara occidental. Pour justifier leur décision, les juges expliquent que le droit international n’empêche pas « l’Union européenne et le Maroc de conclure un accord applicable au Sahara occidental », mais qu’il doit se faire avec « le consentement du peuple du Sahara occidental, en tant que tiers aux accords litigieux ».

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