Côte d’Ivoire : comment Alassane Ouattara gère « l’affaire KKB »
Le président et le chef du gouvernement Patrick Achi avaient été informés des accusations visant leur ministre de la Réconciliation, avant que la plainte pour viol ne soit déposée. Pour l’instant, ils ont décidé de ne pas lui retirer leur confiance.
![Kouadio Konan Bertin, à Paris le 26 novembre 2019. © Vincent Fournier/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/09/30/jad20210930-conf-civ-kkb.jpg)
Kouadio Konan Bertin, à Paris le 26 novembre 2019. © Vincent Fournier/JA
Au sein du gouvernement, Téné Birahima Ouattara, a été le premier à être informé de l’affaire. Le ministre de la Défense et frère du président Alassane Ouattara a mandaté le directeur général de la police, Youssouf Kouyaté, pour faire la lumière sur ce dossier. Si la plainte pour viol contre Kouadio Konan Bertin (KKB) a été déposée en début de semaine, cela fait en effet plusieurs jours que l’exécutif est au courant des accusations qui pèsent contre le ministre de la Réconciliation.
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