Le programme sécuritaire de Kofi Annan contesté

Publié le 9 novembre 2004 Lecture : 1 minute.

Le secrétaire général de l’ONU a réclamé, le 1er novembre, à la commission budgétaire une allocation supplémentaire de 97 millions de dollars pour assurer la sécurité du personnel. Cette réforme, présentée comme une priorité absolue, a suscité de nombreuses protestations du côté des pays en développement. « Dans un budget à croissance zéro, c’est autant d’argent en moins pour les pays pauvres », a déclaré un ambassadeur africain. « Avec l’embauche de 778 nouveaux agents, la sécurité consommera 10 % du budget total, c’est trop », a ajouté un autre. Ces intervenants considèrent que la sécurité devrait être à la charge des pays qui abritent les sièges et les bureaux de l’ONU. La réforme est également mal vue par certains fonctionnaires de l’ONU : « Avec les caméras de
surveillance et les risques d’intrusion des agents de surveillance, la maison de verre risque de se transformer en maison de fer », a confié l’un d’eux sous couvert d’anonymat.

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