Détenus islamistes graciés
À l’occasion du dix-septième anniversaire de son accession au pouvoir, le 7 novembre 1987, le président Zine el-Abidine Ben Ali a gracié près de soixante-dix membres du parti islamiste Ennahdha, condamnés en 1991 à des peines de quinze à dix-sept ans de prison. Parmi eux, d’anciens dirigeants de ce mouvement interdit, comme Ali Laaraiedh, Zied Daoulatli, Mustapha Ben Hlima et Nabil el-Ouaer. Le département d’État américain a salué cette décision du gouvernement tunisien, l’appelant à libérer tous les détenus condamnés pour des actes non violents. La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) a elle aussi accueilli avec satisfaction ce geste, mais elle a rappelé que la Tunisie comptait encore 500 « prisonniers politiques ». Tunis continue toutefois de dénier à ces derniers la qualité de « prisonniers d’opinion », faisant valoir qu’ils ont été condamnés pour des délits de droit commun.
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