Hapsatou Sy : « Je veux jeter un pont entre les Émirats et l’Afrique »

Entrepreneuse, animatrice, chroniqueuse… La Franco-Sénégalaise a plusieurs cordes à son arc. Et se retrouve souvent où on ne l’attend pas. En conflit avec Canal+, dont elle a démissionné pour protester contre la dérive droitière du groupe, nous la retrouvons à Dubaï, où elle a débuté une nouvelle vie. Rencontre.

Hapsatou Sy dans les locaux de la chaîne de télévision française RMC Story. © Jerome Domine/ABACAPRESS

Hapsatou Sy dans les locaux de la chaîne de télévision française RMC Story. © Jerome Domine/ABACAPRESS

Publié le 5 octobre 2021 Lecture : 8 minutes.

Dans la foulée de sa démission du Groupe Canal+, Hapsatou Sy annonçait, le 20 septembre, qu’elle avait été recrutée comme conseillère par le cabinet privé du cheikh Ahmed Bin Faisal Al-Qassimi, membre de la famille royale des émirats de Sharjah et de Ras Al-Khaimah (Émirats arabes unis).

Dix jours plus tard, elle était à Dubaï pour assister à un sommet sur les relations économiques avec l’Afrique organisé par le cabinet du prince émirati. L’occasion de l’interroger sur ses nouvelles fonctions et de faire le bilan de son parcours, entre le monde de l’entreprise et celui des médias.

Jeune Afrique : Vous vous trouvez aujourd’hui à Dubaï dans le cadre d’un événement organisé par le cabinet privé du cheikh Ahmed Bin Faisal Al-Qassimi, qui vous a récemment recruté comme conseillère. Quelles sont vos premières impressions ?

Hapsatou Sy : C’est une nouvelle expérience et, en même temps, la veine entrepreneuriale de la ville m’est assez familière. Il y a une énergie incroyable, où tout semble possible. Avant, on allait chercher cette énergie à New York, aujourd’hui elle existe à Dubaï.

Je suis venue ici avec le désir de jeter un pont entre la France et Dubaï, mais aussi entre Dubaï et l’Afrique. Je conduis de nombreuses actions sur le continent africain et je souhaite que les relations aillent dans les deux sens. Qu’un jeune Africain qui a envie de venir investir ici, de développer son business, puisse le faire aussi.

Comment a démarré cette collaboration avec le cabinet du cheikh Ahmed Bin Faisal Al-Qassimi ?

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Ils sont entrés en contact avec moi par mail, tout simplement. Ils avaient vu quelques-unes de mes interventions, et ils voulaient savoir quels étaient mes projets. J’accompagne actuellement près d’un millier de femmes, notamment en France, au Sénégal et en Côte d’Ivoire, à travers ma marque.

Bien s’informer, mieux décider

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