Vers un nouveau parti-État ?
La formation d’un parti destiné à soutenir le gouvernement de Sidi Ould Cheikh Abdallahi est en bonne voie. Le 3 octobre, des commissions thématiques ont été installées afin de réfléchir à la nature du « changement » – le mot d’ordre du chef de l’État lorsqu’il était en campagne – que la future formation veut insuffler, ou encore à la « vision de société » qu’elle proposera aux Mauritaniens.
Autant d’efforts pour éloigner le spectre du Parti républicain démocratique et social (PRDS), le parti-État de Maaouiya Ould Taya. Mais si certains « pères » de la formation – qui n’a toujours pas de nom – disent vouloir éviter le retour à la « gabegie » – terme en vigueur pour désigner l’avant-3 août 2005, date de la chute d’Ould Taya -, d’autres rêvent carrément d’un nouveau PRDS. Le pedigree du secrétaire général donnera quelques indications sur la nature du parti, dont l’assemblée générale constitutive devrait se tenir début novembre.
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