RDC : l’inquiétant rapport sur la pollution du Kasaï et de la Tshikapa

Le gouvernement a dressé un premier bilan chiffré de la catastrophe sans précédent qui touche deux affluents du fleuve Congo, causée par un accident dans la mine de diamants angolaise de Catoca. Un rapport confidentiel que Jeune Afrique a pu consulter.

La ministre Eve Bazaiba © Eve Bazaiba

La ministre Eve Bazaiba © Eve Bazaiba

Publié le 6 octobre 2021 Lecture : 2 minutes.

« Situation écologique catastrophique », « calamité », « danger pour les écosystèmes »… Depuis le début, en août, de la crise liée à la pollution des rivières Tshikapa et Kasaï, deux affluents du fleuve Congo, les autorités du pays n’ont cessé de tirer la sonnette d’alarme.

Pressé par l’opinion, Félix Tshisekedi a d’abord dépêché Eve Bazaiba, sa vice-Première ministre chargée de l’Environnement, dans les régions touchées du 26 au 30 août. Cette visite a été suivie par celle d’une délégation gouvernementale composée des ministres Jean-Jacques Bungani Mbanda (Santé Publique, Hygiène et Prévention), Adrien Bokele Djema (Pêche et Elevage), Modeste Mutinga Mutuishayi (Affaires Sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale) et François Rubota (Développement rural).

Le constat dressé dans le rapport de mission, que ce dernier a présenté lors du conseil des ministres le 10 septembre et auquel Jeune Afrique a eu accès, est pour le moins inquiétant.

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