RDC-Congo : pourquoi le pont entre Kin et Brazza patine

Chiffré à plus de 400 millions d’euros pour sa première phase, le projet de pont entre les deux capitales congolaises n’en finit pas d’être repoussé. Les bénéfices attendus – commerciaux et portuaires notamment – sont pourtant importants, pour les deux côtés du fleuve et au-delà.

Le trafic annuel entre les deux capitales, actuellement d’environ 750 000 personnes, passerait à plus de 4 millions de passagers © DOM pour JA

Le trafic annuel entre les deux capitales, actuellement d’environ 750 000 personnes, passerait à plus de 4 millions de passagers © DOM pour JA

Publié le 4 novembre 2021 Lecture : 2 minutes.

Site d’extraction de pétrole, le long du fleuve Ogooué, au Gabon. © Daniel Riffet/Photononstop/AFP
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Afrique centrale : des progrès à pas comptés

Malgré une croissance fragile liée à quelques problèmes chroniques – intégration laborieuse, grandes disparités entre États membres, économies insuffisamment diversifiées – les pays de la Cemac remontent la pente, lentement mais sûrement.

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Après des années de discussions, la République démocratique du Congo (RDC) et le Congo s’étaient enfin mis d’accord. Et tous, ou presque, de se réjouir à l’idée de voir se réaliser enfin un grand rêve : un pont au-dessus du fleuve Congo, entre les deux capitales les plus rapprochées du monde, doté d’une voie ferrée, d’une route à double ligne, de passages piétons et d’un poste de contrôle frontalier sur chaque rive.

Mais la pandémie de Covid-19 a joué les trouble-fête, obligeant à reporter la table ronde des partenaires techniques et financiers du projet prévue en mars 2020 à Brazzaville, pour un démarrage des travaux en 2021 et une inauguration en 2023.

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