Côte d’Ivoire-Ghana : le « cartel du cacao » a-t-il visé trop haut ?

Plus de deux ans après la création du « cartel » visant à influencer le marché international de l’or brun, Jeune Afrique dresse un premier bilan des objectifs fixés par les deux plus grands producteurs mondiaux de cacao.

Des cultivateurs de cacao, au Ghana, en juillet 2021. © Muntaka Chasant/Shutterstock/SIPA

Des cultivateurs de cacao, au Ghana, en juillet 2021. © Muntaka Chasant/Shutterstock/SIPA

Publié le 7 octobre 2021 Lecture : 4 minutes.

La campagne de commercialisation de la récolte 2021-2022 de cacao a été simultanément lancée à la fin de septembre au Ghana et en Côte d’Ivoire, les deux leaders mondiaux (60 % de la production annuelle). Mais, deux ans après l’alliance formée par ces deux pays pour instaurer un prix plancher sécurisant un revenu supérieur pour les producteurs de cacao, diverses failles apparaissent dans leur stratégie commune.

Différentiels de prix et de production

Premièrement, la stratégie de plafonnement de la récolte à 2 millions de tonnes pour la Côte d’Ivoire et à environ 900 000 tonnes pour le Ghana n’a pas eu le succès escompté. Environ 2,4 millions de t sont sorties des plantations ivoiriennes lors de la saison 2020-2021 qui a pris fin le 30 septembre. Chez le voisin ghanéen, la récolte a été estimée à 1,06 million de t. Pour la nouvelle campagne – en cours –, les deux pays tablent sur une production de 2,1 millions de t pour la Côte d’Ivoire et de 950 000 t au Ghana. Il n’y a pas plus de garantie que ces nouveaux plafonds seront respectés.

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