Cameroun : Gilles Sadi, le « fils de » qui jure ne pas vouloir faire de politique
Numéro deux de la région de l’Ouest, il poursuit son ascension dans l’ombre de son père, René Emmanuel Sadi, le puissant ministre de la Communication. Et il ne compte visiblement pas s’arrêter en si bon chemin.
Porte d’entrée de la bouillonnante région anglophone du Nord-Ouest, l’Ouest du Cameroun est pour plusieurs raisons un territoire stratégique pour Yaoundé. Depuis l’année 2018, qui a été marquée par un retour en force de l’opposition, et face aux incursions répétées des séparatistes ambazoniens, le pouvoir central surveille avec attention cette zone perchée à flanc de montagne. Les hommes qui y sont nommés sont aussi choisis avec soin. Parmi eux, Gilles Christian Sadi.
Gilles Sadi reste droit dans ses bottes face aux critiques
À 33 ans, ce diplômé de l’École nationale supérieure d’administration et de magistrature (ENAM), promotion 2014, est, depuis deux ans, le numéro deux de cette région, où il occupe le poste stratégique de secrétaire général des services du gouverneur. Un record de précocité pour une fonction historiquement réservée aux administrateurs chevronnés. Sauf que si le nom de Sadi revient souvent surle devant de la scène camerounaise, c’est moins pour son âge que pour ce patronyme qu’il partage avec l’influent ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi.
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