RDC-Chine : la ministre des Mines estime que le « contrat du siècle » doit être revu de fond en comble 

Dans son rapport remis au président Tshisekedi et consulté par JA en exclusivité, Antoinette N’samba estime que Pékin n’a pas tenu ses engagements dans l’exploitation du cuivre et du cobalt de Sicomines. Elle demande un audit et la signature d’un avenant. 

Félix Tshisekedi, à Berlin le 27 août 2021. © Tobias Schwarz/AP/SIPA/AFP

Félix Tshisekedi, à Berlin le 27 août 2021. © Tobias Schwarz/AP/SIPA/AFP

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 8 octobre 2021 Lecture : 3 minutes.

Le grand ménage semble se poursuivre dans le secteur minier congolais. La preuve avec un rapport de 11 pages, dont Jeune Afrique a pu avoir la teneur en exclusivité, dressé à la demande du président Félix Tshisekedi par les services de la ministre des Mines, Antoinette N’samba Kalambayi.

Signé par cette dernière, le document examine ce qui a été fait sur le volet minier du « contrat du siècle », signé en 2008 sous la présidence de Joseph Kabila et portant sur 3,2 milliards de dollars d’investissements chinois annoncés à l’époque (sur un total de 6,2 milliards de dollars).

Un préjudice sans précédent dans l’histoire du Congo…

Un autre rapport, diligenté par les services du ministère des Infrastructures, doit également être remis au président concernant les 3 milliards de dollars de routes, voies ferrées, hôpitaux et autres bâtiments promis.

La production de ces rapports intervient alors qu’un premier document (provisoire), réalisé par un consultant pour le compte de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) et rendu public à la fin de septembre, a jeté un pavé dans la mare en qualifiant le « contrat du siècle » de « préjudice sans précédent dans l’histoire du Congo ».

Surestimation des réserves

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