Adieu le cacao !
Après avoir culminé à 35 000 tonnes au lendemain de l’indépendance, en 1968, pour tomber à 6 000 tonnes dans les années 1990, la production équatoguinéenne de cacao ne cesse de décliner. Elle n’atteindra que 1 200 tonnes à l’issue de la campagne 2007-2008. Manque de main-d’uvre, coût des intrants, prix aux producteurs trop élevés devraient avoir raison de cette filière, première recette d’exportation avant le début de l’ère pétrolière. Cette situation a convaincu le groupe espagnol Natra de fermer sa filiale à Malabo. Ne reste plus actuellement qu’un seul producteur à l’échelle industrielle. Le cacao équatoguinéen est pourtant considéré comme l’un des meilleurs au monde.
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