Pas d’argent, pas de train pour Ouagadougou

Publié le 8 septembre 2003 Lecture : 1 minute.

Annoncée pour le 12 août, la réouverture de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina a été reportée sine die, plus d’ailleurs pour des raisons financières qu’en raison de la méfiance entre les deux pays. C’est ce qui ressort d’une réunion, tenue le 8 août au ministère ivoirien des Transports, entre des représentants de l’état-major des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci), de la primature et de Sitarail, la société chargée d’exploiter la ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou. Au cours des discussions, les militaires ont exigé avant toute reprise du trafic ferroviaire qu’un budget de quelque 2,8 milliards de F CFA soit affecté à la sécurité. Celle-ci doit être confiée à 300 hommes à déployer à la frontière et comprenant, outre les Fanci, des soldats français ainsi que des éléments de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et des Forces nouvelles. Une somme de 710 millions de F CFA devait être immédiatement débloquée pour, entre autres, l’achat de matériels de transmission et de seize véhicules 4×4.

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