Merzoug Hamel n’est plus en quartier disciplinaire
La direction de la prison de Kénitra (Maroc) a fait preuve de compréhension à l’égard de Merzoug Hamel, 37 ans, Franco-Algérien condamné à la peine capitale pour sa participation, en 1994, à des actes terroristes. Le 16 juillet, il a été sorti du quartier disciplinaire où il était à l’isolement et a pu bénéficier de soins rendus indispensables par la grève de la faim qu’il observait depuis une vingtaine de jours. Cette grève était considérée comme « non officielle », parce que non déclarée par lettre à l’administration de la prison. Néanmoins, il n’est pas question de mesure de clémence, en dépit des interventions de plusieurs associations marocaines de protection des droits de l’homme. Merzoug Hamel appartenait au « groupe de Casablanca », chargé d’une action armée contre les juifs. Lâché par ses complices, il s’était borné à vider son chargeur sur le mur du cimetière israélite de la ville, sans faire de victimes.
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