Tunisie : pourquoi le sommet de la Francophonie à Djerba a été reporté

Son organisation en temps et en heure semblait de plus en plus compromise. Prévu en novembre sur l’île du Sud tunisien, le sommet de l’OIF a finalement été reporté d’un an. Explications.

Louise Mushikiwabo et Kais Saïed, à Tunis. © L’économiste maghrébin

Louise Mushikiwabo et Kais Saïed, à Tunis. © L’économiste maghrébin

Publié le 13 octobre 2021 Lecture : 4 minutes.

« Les préparatifs avancent à grands pas », affirmait Karima Bardaoui, porte-parole du Sommet de la francophonie, à la fin de septembre. Mais ceux-ci n’ont manifestement pas été suffisants pour finaliser l’organisation de l’événement. Conséquence : le 18e Sommet de la francophonie prévu à Djerba est reporté d’un an. Il ne se tiendra pas les 20 et 21 novembre mais en 2022.

Le conseil permanent de la Francophonie, qui devait en outre statuer sur le maintien du sommet à Djerba ou son transfert vers une capitale francophone, vraisemblablement Paris, a choisi la première option. Pour être valide, cette décision doit néanmoins recevoir l’aval de la Conférence ministérielle de la Francophonie, seule habilitée à trancher, dans les 15 jours.

Louise Mushikiwabo avait convoqué la même instance, le 28 septembre, pour faire un point sur la situation. Elle confiait alors ne pas être en mesure de tenir le sommet qu’elle souhaitait. Elle a donc mené les consultations nécessaires au plus haut niveau, avec les présidents tunisien, arménien et français, entre autres. Le 9 octobre, alors qu’il recevait la secrétaire générale de l’OIF à Carthage, Kaïs Saied s’est cramponné à sa volonté d’organiser le sommet aux lieu et dates prévues.

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