Congo – Rigobert Roger Andély : « Il faut savoir dépasser les contingences politiques »

Le ministre des Finances et du Budget du Congo avance ses solutions pour renforcer la résilience économique des États membres de la Cemac, laquelle souffre de la baisse des cours du pétrole et des effets de la crise sanitaire.

Passé par la Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA) et par l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), Rigobert Roger Andély a retrouvé le ministère des Finances congolais en 2021. © Ministère des Finances

Passé par la Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA) et par l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), Rigobert Roger Andély a retrouvé le ministère des Finances congolais en 2021. © Ministère des Finances

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Publié le 9 novembre 2021 Lecture : 4 minutes.

Site d’extraction de pétrole, le long du fleuve Ogooué, au Gabon. © Daniel Riffet/Photononstop/AFP
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Afrique centrale : des progrès à pas comptés

Malgré une croissance fragile liée à quelques problèmes chroniques – intégration laborieuse, grandes disparités entre États membres, économies insuffisamment diversifiées – les pays de la Cemac remontent la pente, lentement mais sûrement.

Sommaire

Rigobert Roger Andély a retrouvé en mai 2021 le fauteuil de ministre des Finances et du Budget du Congo qu’il avait déjà occupé de 2002 à 2005. À 68 ans, il ressort donc « le Bic rouge » qui lui avait valu son surnom à l’époque. Réputé pour sa rigueur, le grand argentier congolais, également passé par le FMI et la Banque des États d’Afrique centrale (Beac) durant sa carrière, connaît sur le bout des doigts les grands dossiers qui s’imposent aujourd’hui aux économies des pays d’Afrique centrale.

Jeune Afrique : Comment définiriez-vous l’état des économies d’Afrique centrale actuellement ? 

Rigobert Roger Andély : Comme toutes les économies du monde, elles ont été atteintes de plein fouet par la pandémie de Covid 19, avec une récession très forte dans la zone. La plupart de nos six pays retrouvent aujourd’hui la croissance, mais il va nous falloir du temps pour retrouver certains grands équilibres.

Que pensez-vous des initiatives prises par la Beac dans ce contexte de crise

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