Six géants se disputent le Nigeria
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Vingt groupes avaient manifesté leur intérêt lors de la première étape du processus de privatisation de Nitel, l’opérateur public de télécommunications du Nigeria, et de M-Tel, sa filiale de téléphonie mobile. Début août, le Bureau des entreprises publiques (BPE) a retenu six candidats et attend leurs offres définitives pour la fin du mois de septembre. Les chances de l’industriel chinois Huawei et du fonds d’investissement sud-africain Newtel paraissent minces, le cahier des charges exigeant des références en tant qu’opérateur dans un autre pays. Restent quatre géants. Le sud-africain MTN pourrait être rapidement éliminé : il est déjà opérateur de téléphonie mobile au Nigeria, donc concurrent de M-Tel. Techniquement, son compatriote Telkom paraît bien placé, puisqu’il est le seul à exercer à la fois dans le fixe et le mobile, mais, financièrement, il risque de ne pas faire le poids face à l’égyptien Orascom et au groupe panafricain Celtel. Au mois de mars, ce dernier a été racheté par le koweïtien Mobile Telecommunications Company, qui semble résolu à faire monter les enchères très haut.
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