Famille Obiang : comment l’opposition veut mettre fin à la dynastie équato-guinéenne
Alors que le parti au pouvoir s’apprête à désigner Teodoro Obiang Nguema Mbasogo comme candidat à la présidentielle de 2023 (à moins que son fils Teodorin ne parvienne à inverser la tendance), les opposants exilés accentuent la pression diplomatique. Jeune Afrique dévoile les détails de leur stratégie.
En ce mois d’octobre, l’opposant Salomon Abeso Ndong et ses proches collaborateurs, dont Filiberto Ntuhuhu Mabale, s’activent à Paris pour convaincre leurs interlocuteurs diplomatiques de hausser le ton face au président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, en vue de la prochaine élection présidentielle prévue en 2023.
Le président de la Coalition d’opposition pour la restauration d’un État démocratique (Cored) a rencontré à deux reprises, dont une le 13 octobre, Christophe Bigot, le directeur Afrique du ministère français des Affaires étrangères. Il lui a réaffirmé que la Cored ne participerait pas au processus électoral si Obiang ou son fils, Teodoro Nguema Obiang Mangue (« Teodorin ») s’organisaient pour se maintenir à la présidence.
Retrait de la course
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »