Ould Taya lâché par les siens
Après la révolution de palais qui l’a chassé du pouvoir le 3 août (voir p. 10-12), Maaouiya Ould Taya, le président mauritanien déchu, se retrouve bien seul à Niamey, dans la résidence d’État mise à sa disposition par les autorités nigériennes (la « Villa verte »). Quarante-huit heures après le putsch, la quasi-totalité des membres de la délégation qui l’avait accompagné à Riyad pour les obsèques du roi Fahd s’était déjà volatilisée. Sa suite se réduit désormais à quatre personnes : Ma el-Aïnin Ould Toumi, son directeur de cabinet ; Hassan Ould Mokhtar, son aide de camp ; le colonel N’jay Kane, son médecin personnel ; ainsi qu’un agent du protocole. Ould Taya était par ailleurs sans nouvelles de son épouse et de ses enfants, restés à Nouakchott.
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