Violences pré-électorales au Sénégal : comment éviter l’escalade ?

Des affrontements entre militants de partis rivaux ont fait au moins quatre blessés le 11 octobre en Casamance. La campagne pour le scrutin de janvier n’a pourtant pas encore commencé.

Ousmane Sonko, le 8mars 2021. © Seyllou / AFP

Ousmane Sonko, le 8mars 2021. © Seyllou / AFP

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Publié le 16 octobre 2021 Lecture : 4 minutes.

Plusieurs blessés graves, dont un à l’arme blanche : le bilan des affrontements survenus à Ziguinchor le 11 octobre n’a rien d’anodin. D’autant qu’il a eu lieu lors de la visite en Casamance de l’un des principaux opposants au président Macky Sall, Ousmane Sonko, dont cette région est le fief.

Les faits se sont produits lundi en fin d’après-midi dans la capitale régionale, alors que l’ancien candidat à la présidentielle s’entretenait avec des membres de l’Union nationale des associations de commerçants, d’opérateurs et investisseurs du Sénégal (Unacois Yessal/Ziguinchor).

Chasse gardée

Selon les dires d’Ousmane Sonko, des « éléments » de Doudou Ka ont fait irruption dans le bâtiment pour l’en « déloger ».  « Ils ont dit qu’il n’était pas question que je tienne cette rencontre dans le fief de Doudou Ka et en face de son domicile familial », a fait savoir le leader de Pastef.

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