Des Algériens et des cellulaires

Publié le 5 août 2005 Lecture : 1 minute.

Presque trois fois plus d’Algériens utilisent un téléphone portable aujourd’hui qu’il y a un an. C’est ce que révèle le groupe de presse professionnelle britannique Informa Telecoms & Medias. Son service d’études de marché dénombre 7 695 000 abonnés à la fin de juin 2005, à comparer aux 2 597 000 un an auparavant, soit une hausse de 196 %.

L’entrée en lice, en août 2004, de Nedjma, le service de téléphonie mobile de Wataniya Télécom Algérie, explique en grande partie cette progression spectaculaire. L’irruption d’un nouvel opérateur sur le marché a bousculé les deux autres, bien assis sur leurs positions respectives depuis les débuts de Djezzy, d’Orascom Telecom, en février 2002. Elle a même sorti de sa torpeur Mobilis, filiale du groupe public Algérie Télécom, qui vient de franchir la barre des 2 millions de clients GSM et en annonce 3 millions pour la fin de l’année. Elle en avait 620 000 au mois de juin 2004.

la suite après cette publicité

Par rapport à l’ensemble du marché algérien, le taux de pénétration du téléphone mobile est donc de 27 %, alors qu’il n’était que de 7 % un an auparavant. L’Algérie reste à la troisième position du Maghreb dans ce domaine, derrière la Tunisie (48 %, selon les statistiques officielles) et le Maroc (32 %). Le secteur reste très dynamique dans le royaume chérifien, bien que le GSM y ait démarré très tôt, en avril 1994, et qu’il ne compte encore que deux opérateurs. Durant le second trimestre de cette année, 912 000 nouveaux abonnés ont été enregistrés, portant la clientèle totale à près de 11 millions de personnes à la fin de juin.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires