En Afrique, Total affiche des résultats mitigés

Total a annoncé mercredi son intention de réduire ses coûts et a confirmé la baisse de ses investissements. Le groupe pétrolier français prévoit pour cette année un budget d’investissement de 26 milliards de dollars, contre 28 milliards en 2013. Le budget d’exploration restera stable à 2,8 milliards de dollars cette année, le groupe citant « des enjeux importants au Brésil, dans le bassin de la Kwanza en Angola, en Côte d’Ivoire et en Afrique du Sud ». 

Sur l’ensemble de 2013, la production de Total est restée stable à 2,299 millions de barils par jour. Le résultat net part du groupe a baissé de 20%, à 8,4 milliards d’euros. Une évolution qui s’explique en partie par des coûts plus élevés.

Le recul de Total n’est pas isolé sur la scène mondiale. Reuters rappelle ainsi que « Exxon Mobil, première compagnie pétrolière cotée en Bourse en termes de capitalisation, a publié fin janvier des résultats inférieurs aux attentes tandis que Chevron annonçait des prévisions jugées décevantes à Wall Street. Shell a pour sa part annoncé vouloir céder des actifs et réduire ses dépenses et BP a annoncé un net recul de ses résultats trimestriels, notamment en raison de la faiblesse de ses performances dans le raffinage. »

Aval en tête

En Afrique, où Total est très présent, la situation est contrastée. Sa production de pétrole et de gaz y a baissé de 6% en 2013 à 670 000 barils par jour contre 713 000 en 2012. Dans le détail, la production pétrolière a baissé de 7% tandis que celle de gaz n’a reculé que de 1%. En revanche, l’activité aval se porte très bien. L’année dernière, les ventes de produits raffinés ont bondi de 12% en volume à 454 000 barils par jour.

Pour le groupe français, 2013 a été marquée par la cession de sa participation « dans le bloc 15/06 en Angola, la finalisation de l’entrée de Qatar Petroleum International dans le capital de Total E&P Congo et la sélection de Total pour un projet de construction de centrale solaire en Afrique du Sud ».