Maroc-Sahara : à l’UE, une mission de combat pour l’ambassadeur Youssef Amrani
À Bruxelles, ce diplomate chevronné passé par l’Afrique du Sud sera chargé de faire valoir les positions fermes du Maroc sur le Sahara, objet de tensions entre le royaume et l’Union européenne (UE) ces derniers mois.
Présidé par le roi Mohammed VI, le 17 octobre au Palais royal de Fès, le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement Akhannouch s’est achevé sur deux nominations clefs : Mohamed Benchaâboun, ambassadeur du royaume en France, et Youssef Amrani, ambassadeur du Maroc auprès de l’Union européenne (UE), désignés par le monarque, « conformément aux dispositions de l’article 49 de la Constitution, sur proposition du chef du gouvernement et à l’initiative du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita », indique un communiqué du Palais royal.
Les deux postes étaient jusqu’alors vacants. Ahmed Rahhou, ancien ambassadeur auprès de l’UE a été rappelé en mars dernier pour diriger le conseil de la concurrence, tandis que Chakib Benmoussa, l’ambassadeur du Maroc à Paris, a été nommé ministre de l’Éducation nationale, après avoir été accaparé la dernière année par les travaux de la Commission sur le nouveau modèle de développement qu’il présidait.
Ces nominations, les premières de l’ère Akhannouch, sont loin d’être anodines. Survenues quelques semaines après les tensions entre le royaume et l’Europe autour de Ceuta et la question de la migration, et après la très médiatisée affaire Pegasus, elles donnent un indice des objectifs diplomatiques marocains avec la France, mais également avec l’Europe.
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