Algérie-France : quand la mémoire joue des tours
Fini les relations cordiales : le président français et son pair algérien ont ressorti l’artillerie lourde. Et ce sont toujours les mêmes sujets qui fâchent…
Si la vie diplomatique était une compétition de football, le qualificatif de « classico » ne serait pas usurpé pour évoquer cet énième duel franco-algérien. Et, comme toujours entre ces deux-là, la période de la colonisation et de la guerre d’indépendance constitue la toile de fond de cette nouvelle crise.
Cette fois pourtant, un pas a été franchi dans le choix des mots. Le 30 septembre, lors d’une réception qui réunissait, à l’Élysée, des descendants de participants à la guerre d’indépendance, le président français a dénoncé une « histoire officielle [algérienne] totalement réécrite, qui ne s’appuie pas sur des vérités » mais sur « un discours qui […] repose sur une haine de la France ». Il a également critiqué la « rente mémorielle » qu’exploite un pouvoir algérien qualifié de système « politico-militaire ».
Survol du territoire interdit
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