Nouveaux puits pétroliers
Ils s’appellent Adam, Hawa, Nour, Dalia Ces nouveaux gisements pétroliers, bien que modestes, contribuent à hauteur de 30 % de la production nationale tunisienne, qui tourne autour de 70 000 barils par jour. Ils permettent de compenser un tant soit peu le déclin naturel des gisements « historiques » d’El-Borma ou d’Ashart. Situés dans le bassin de Ghadamès, dans le sud du pays, ils confirment l’existence en Tunisie de plusieurs nouveaux « horizons » de recherche pétrolière onshore et offshore qui attirent une quarantaine de compagnies internationales. Selon des sources officielles, on découvre deux à trois nouveaux gisements par an. C’est assez pour consolider les réserves prouvées (425 millions de barils), mais insuffisant pour satisfaire la demande croissante (90 000 barils/jour). Résultat, le pays est importateur net de pétrole. Et l’essence coûte de plus en plus cher : le litre a franchi, le 26 avril, la barre du dinar pour se vendre à 1,050 dinar (un prix équivalent aux prix européens en termes de parité de pouvoir d’achat).
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