Abebe Aemro Selassie : « L’Afrique a changé. Le FMI aussi ! » (2/5)

« FMI-Afrique : cette fois, c’est différent ? » (2/5) Transparence, dette, investissements… Le directeur du département Afrique du Fonds monétaire international analyse les relations entre l’institution de Washington et le continent.

Abebe Aemro Selassie est le directeur du département Afrique du FMI depuis 2016.

Abebe Aemro Selassie est le directeur du département Afrique du FMI depuis 2016.

ESTELLE-MAUSSION_2024

Publié le 7 décembre 2021 Lecture : 4 minutes.

La directrice générale, Kristalina Georgieva, le Congolais Félix Tshisekedi, le Sénégalais Macky Sall et le Tunisien Kais Saïed. © Photomontage : JA
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[Série] FMI-Afrique : cette fois, c’est différent ?

Vilipendé et honni il y a encore quelques années, le Fonds monétaire international (FMI) apparaît désormais comme un allié des pays africains, du moratoire sur leurs dettes aux aides d’urgence face au Covid-19. Mais les vieilles habitudes ont la vie dure. Le FMI a-t-il vraiment changé ?

Sommaire

Il entame sa sixième année comme « M. Afrique subsaharienne » du Fonds monétaire international (FMI). Sollicité en marge des assemblées annuelles d’octobre, Abebe Aemro Selassie, qui a rejoint l’institution en 1994, met en avant le rôle du FMI dans la résilience de la région.

Résultat, une prévision de croissance de 3,7 % pour 2021 et de 3,8 % pour 2022. Pour autant, l’Afrique demeure le moins vacciné des continents, le plus vulnérable aussi. D’où la nécessité, souligne l’Éthiopien, de se montrer plus exigeant sur la mise en œuvre des politiques de développement.

Jeune Afrique : Le dernier rapport du FMI sur l’Afrique subsaharienne, publié en octobre, tire la sonnette d’alarme sur le fossé grandissant entre les trajectoires de développement des pays. Peut-on inverser la tendance ?

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