La meilleure, tout simplement

Publié le 9 mai 2006 Lecture : 1 minute.

La 206, née en 1998, était et reste une excellente voiture, qui poursuit d’ailleurs sa carrière. Mais la 207 la surclasse, comme si Peugeot avait franchi un seuil d’un modèle à l’autre. Élément le plus visible de cette mutation : le gabarit. Comme ses rivales Renault Clio ou Fiat Punto, la 207 a franchi le cap des 4 mètres de long quand la 206 s’en tenait à 3,84 m. Déception, son espace intérieur n’en bénéficie guère. C’est une tendance profonde : les normes du dieu sécurité exigent d’importants porte-à-faux pour absorber les chocs. La 207 a sacrifié ses 19 cm supplémentaires sur cet autel. Et obtenu en échange la notation maximale aux crash-tests : cinq étoiles.
Elle a aussi pris du poids, près de 150 kg. Le conducteur ne s’en rend pas compte, grâce au brio des moteurs. Mais se félicite du gain qualitatif perçu dès qu’il pénètre à bord : matériaux flatteurs, ajustement soigné, comme sur une berline de catégorie supérieure. Et plus encore quand il démarre : la 207 est silencieuse, ce qui n’était pas le cas de sa devancière. Le meilleur est pourtant à venir. Alors que le train arrière de la 206 se révélait parfois trop vif, la 207 réussit la parfaite synthèse entre confort et tenue de route. Son train arrière est rivé au sol, sa direction à assistance électrique place les roues exactement où le conducteur le souhaite. Vivement le nouveau 1.6 essence à injection directe conçu en partenariat avec BMW, annoncé pour l’automne. Ses performances (150 ch, 230 Nm) permettront de profiter pleinement des talents dynamiques de la 207, au risque de démoder son offre Diesel…
Souvent, un tel bond s’accompagne hélas ! d’une flambée des prix. Le Lion a su rester sage : environ 1 000 euros de plus qu’une 206. Franchement, ce n’est pas cher payé.

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