Centrafrique : « Bozizé et le KNK font chemin séparé »
Nommé à la tête du Kwa na Kwa après que l’ancien président a pris la tête des rebelles de la CPC, Christian Guenebem dénonce les menaces qui visent ses militants. Et affirme que son parti n’a rien à voir avec les groupes armés.
![François Bozizé à Bangui, en janvier 2020 © FLORENT VERGNES/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/10/21/jad20211021-ass-rca-bozize-01.jpg)
François Bozizé à Bangui, en janvier 2020 © FLORENT VERGNES/AFP
Que reste-t-il du Kwa na Kwa (KNK) depuis que son fondateur, François Bozizé, a rallié la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) et appelé à renverser le président Faustin-Archange Touadéra ? Politiquement, plus grand chose. Seul l’ancien chef de l’État centrafricain fait l’objet de poursuites judiciaires, mais plusieurs cadres du parti ont choisi l’exil, craignant notamment d’être pris pour cibles par les milices proches du pouvoir.
À la tête du KNK depuis le mois de mars, Christian Guenebem réside désormais en France. Il assure ne plus être en contact avec François Bozizé – qui a choisi la voie des armes et a pris le maquis il y a près de neuf mois – et reste déterminé à faire exister le parti.
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