Sahel : « Le Maroc pourrait être une force de médiation »

Dans un contexte de fortes tensions au Sahel, le royaume opère un rapprochement avec le Mali et la Mauritanie. Analyse du politologue marocain Khalid Chegraoui.

Le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop et son homologue marocain Nasser Bourita à Rabat, le 11 octobre 2021. © MAP

Le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop et son homologue marocain Nasser Bourita à Rabat, le 11 octobre 2021. © MAP

Publié le 25 octobre 2021 Lecture : 6 minutes.

Le Maroc multiplie les échanges avec le Mali et les signes de soutien à son égard. Derniers exemples en date : la visite de travail du ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, chez son homologue Nasser Bourita, le 11 octobre, ainsi que l’annonce de la reprise des commissions mixtes et du dialogue politique entre les deux pays. Le 28 septembre, c’est le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Ismail Ould Cheikh Ahmed, qui s’était rendu dans le royaume pour rencontrer le ministre marocain et pour assister à la pose de la première pierre du complexe diplomatique de Mauritanie à Rabat.

De quoi ce nouvel activisme marocain en direction des pays du Sahel est-il le nom ? Coopération sécuritaire, question du Sahara, ambition de contrer l’influence algérienne dans la zone… JA fait le point avec le politologue Khalid Chegraoui, vice§doyen de la faculté Science Po/Gouvernance, sciences économiques et sociales de l’université Mohammed VI Polytechnique et chercheur associé au Policy Center for the New South de Rabat.

Jeune Afrique : Quelles sont les motivations qui ont poussé le Maroc et le Mali à renforcer leurs relations ?

Khalid Chegraoui : Le Mali fait face à des changements importants vis-à-vis de ses partenaires.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires