Pour le FMI, « un retour à la normale en Afrique subsaharienne sera loin d’être évident »

Le Fonds monétaire international estime que les dégâts considérables liés aux effets de la crise de Covid-19, le faible taux de vaccination et l’aggravation du surendettement vont entraver durablement la relance des économies.

Abebe Aemro Selassie est le directeur Afrique du FMI depuis 2016. © IMF Photo/Cory Hancock

Abebe Aemro Selassie est le directeur Afrique du FMI depuis 2016. © IMF Photo/Cory Hancock

ProfilAuteur_AlainFaujas

Publié le 22 octobre 2021 Lecture : 3 minutes.

Le Fonds monétaire international (FMI) n’est pas optimiste pour la convalescence des 45 États d’Afrique subsaharienne. Certes, ses prévisions publiées le 21 octobre confirment que la reprise est là : après une récession de 1,7 % en 2020, la région devrait connaître une croissance de 3,7 % en 2021 et de 3,8 % en 2022.

Les déficits budgétaires et courants, tout comme les pics d’inflation et d’endettement vont refluer après une forte poussée due à la lutte contre le coronavirus et au soutien des économies mises à mal par les mesures de protection sanitaire.

La reprise dans la région est la plus lente du monde

De même, plusieurs autres indicateurs vont dans le bon sens. Le tourisme a redémarré. Les récoltes ont été plutôt bonnes. Les exportations et les prix des matières premières renouent avec la hausse. Et les envois de fonds des émigrés ont repris.

Regain « encourageant mais relativement modéré »

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