Maroc : bilan 1999-2003
Avec une bonne pluviosité et des finances extérieures assainies, le Maroc se met dans une trajectoire de croissance forte : plus de 5 % par an. Aux recettes en devises procurées par la vente des biens (phosphates et engrais) et des services (tourisme) s’ajoutent les transferts de revenus des Marocains expatriés : 3,5 milliards de dollars par an depuis 2001, soit une augmentation de 60 % par rapport aux années antérieures (1998-2000).
Dans ses rapports(*), le FMI note également l’évolution très cyclique des investissements étrangers : 300 millions de dollars en année basse, 800 en année moyenne et 2,7 milliards en année exceptionnelle (2001). Le principal défi se résume en un seul mot : l’emploi, surtout en zones urbaines où le taux de chômage, certes en baisse, demeure élevé : 18 % en moyenne, mais 34 % pour les jeunes.
* Country Report (87 pp.) et Selected Issues & Statistical Appendix (58 pp.), 15 dollars chacun. Gratuit sur Internet : www.imf.org/external/country/MAR/index.htm
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