RDC, Angola : pour Africell, une offensive à l’américaine

Voulant se relancer en RDC et percer en Angola, l’opérateur de télécoms bénéficie d’un soutien appuyé des États-Unis. Une nouvelle illustration de la lutte d’influence entre Washington et Pékin sur le continent.

Afin de s’implanter en Angola, marché de près de 33 millions d’habitants désormais considéré comme prioritaire, Africell a opéré un repositionnement stratégique et décidé de quitter l’Ouganda. © Vincent Fournier/JA

Afin de s’implanter en Angola, marché de près de 33 millions d’habitants désormais considéré comme prioritaire, Africell a opéré un repositionnement stratégique et décidé de quitter l’Ouganda. © Vincent Fournier/JA

QUENTIN-VELLUET_2024

Publié le 2 novembre 2021 Lecture : 7 minutes.

L’image montre deux hommes assis côte à côte dans le salon de la suite que Félix Tshisekedi a occupée lors de son passage à New York, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies, à la fin de septembre. À gauche, c’est Ziad Dalloul, le fondateur et patron américano-libanais du groupe de télécommunications Africell, les mains croisées et l’attitude quelque peu en retrait. À droite, il s’agit de Peter Pham, ex-ambassadeur de l’administration Trump, engagé, le sourire aux lèvres, dans une conversation avec le président congolais.

Le cliché, consultable sur le compte Twitter de l’ex-ambassadeur au col de chemise orné d’un inamovible nœud papillon, en dit long sur la nouvelle relation qu’entretient Africell avec le gouvernement américain. L’administration américaine, dirigée par le président démocrate Joe Biden, semble avoir décidé de faire du groupe de télécoms l’un de ses outils d’influence économique sur le continent africain.

205 millions de dollars levés en trois ans

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