« IB » proteste

Publié le 8 mars 2004 Lecture : 1 minute.

Suite à une information publiée dans notre dernière édition (J.A.I. n°2251, 29 février-6 mars 2004), nous avons reçu du sergent-chef ivoirien Ibrahim Coulibaly, dit « IB », la mise au point suivante.
« C’est avec une certaine surprise que j’ai pris connaissance de votre article dans lequel il est fait état de l’interpellation, fin février au Mali, d’une vingtaine d’Ivoiriens, de Libériens et de Sierra-Léonais s’apprêtant à rejoindre dans le nord de la Côte d’Ivoire, des éléments [m’étant] favorables, ainsi que l’arrestation au Burkina d’une quinzaine d’autres mercenaires [] alors qu’ils se rendaient en Côte d’Ivoire via le Mali. L’article me nommant et laissant sous-entendre que je serais à l’origine du recrutement de mercenaires dans le cadre de la lutte fratricide qui m’opposerait au secrétaire général des Forces nouvelles, Guillaume Soro, je démens catégoriquement tout recrutement de mercenaires, et j’indique que, à ma connaissance, après vérifications auprès des autorités des pays cités, aucun mercenaire ni aucun de mes proches n’a été arrêté au Mali ou au Burkina.

Réponse : 1. Nous n’avons pas écrit que vous aviez « recruté » les mercenaires en question, mais que ceux-ci ont été appréhendés alors qu’ils s’apprêtaient à rejoindre,
dans le nord de la Côte d’Ivoire, « des éléments qui vous sont favorables ».
2. Par ailleurs, après avoir procédé à de nouvelles vérifications, nous maintenons nos informations. Plusieurs hommes se réclamant de vous, pour certains armés, ont été
appréhendés, fin février et début mars, dans les deux pays mentionnés. Une vingtaine d’entre eux, incarcérés à Sikasso et à Bamako, au Mali, devaient être présentés à un magistrat et être jugés à partir du 16 mars, dans le cadre d’une procédure d’urgence.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires