Des retards de paiement mais peu d’impayés

Bons élèves du continent, les pays du sud de la Méditerranée ont néanmoins des progrès à faire pour rattraper les nations du Nord.

Publié le 8 mars 2004 Lecture : 1 minute.

La Coface, dont le siège est en France, a distribué fin janvier ses notes mesurant le niveau moyen des impayés en 2003. Le Maghreb fait figure de bon élève en Afrique, mais est encore loin des résultats des pays développés. Forts de leurs bons taux de croissance, le Maroc et la Tunisie bénéficient de la note A4, qui signifie que, bien que le comportement de paiement soit assez moyen, les risques d’impayés sont modérés.
Au Maroc, les retards de paiement les plus importants sont enregistrés dans les secteurs du textile et de l’agroalimentaire. Le royaume bénéficie cependant de la confiance des
marchés internationaux de capitaux ainsi que du soutien politique et financier des pays occidentaux et des institutions multilatérales. En Tunisie, le secteur textile est également le plus exposé.
L’assureur français s’est montré plus sévère avec l’Algérie, en lui attribuant un B pour lequel il indique que « la vulnérabilité de l’environnement économique est susceptible d’affecter des comportements de paiement souvent médiocres ». Et ce malgré les bonnes performances de l’économie depuis 2000, date à laquelle les cours du pétrole se sont relevés. En fait, la Coface table sur un ralentissement du secteur des hydrocarbures en 2004 et prend également en compte l’insécurité. L’assureur reconnaît toutefois que l’application aux entreprises et aux banques de nouvelles lois en matière de capitalisation et de règles de prudence devrait réduire les risques de défaut de paiement.

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