De plus en plus d’élues

Publié le 8 mars 2004 Lecture : 1 minute.

Le nombre d’élues a augmenté en Algérie… en même temps que la population féminine en âge de voter. À partir de 1989, le multipartisme a ouvert la voie à une plus grande représentativité au sein des institutions. En 1991, 12 d’entre elles figuraient au Conseil national transitoire. Six ans plus tard, elles étaient 8 au Conseil de la nation et 5 dans le gouvernement. Sur le plan local, en revanche, il faudra attendre 1999 pour qu’une femme soit nommée wali (équivalent du préfet). Aux dernières législatives de mai 2002, 27 femmes ont été élues, contre 11 cinq ans plus tôt. Même évolution dans les partis politiques : tous comptent des femmes dans leurs instances dirigeantes, à commencer par le Parti des travailleurs de Louisa Hanoune, où elles sont 9 sur 37 membres au Comité central. Le Rassemblement national pour la démocratie (RND, pro-Bouteflika), pour sa part, compte 2 femmes sur 15 membres dans son bureau politique. L’une n’est autre que la secrétaire générale de l’Union nationale des femmes algériennes, Nouria Hafsi, et l’autre la ministre déléguée chargée de la Famille, Nouara Jaafar. La plupart des autres partis se contentent du « minimum syndical » : 1 femme sur 8 au Front des forces socialistes (FFS) de Hocine Aït Ahmed, 1 sur 11 chez les islamistes du mouvement de la société pour la paix (MSP). Si elle est parfois évoquée au sein des divers partis, la question des quotas ne semble pas d’actualité.

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