Union pour la Méditerranée : à quoi sert-elle encore ?
Un « machin » de plus pour certains, un outil de coopération indispensable pour d’autres : le bilan de l’UpM, lancée en 2008 par Nicolas Sarkozy, paraît en tout cas bien éloigné de ses objectifs initiaux.
« C’est un grand espoir que nous avons commencé à faire naître, tous, à notre place. Cet espoir, on n’a pas le droit de le décevoir. Cet espoir, il porte un nom, la paix, la paix et encore la paix. Cela, c’est la feuille de route pour chacun d’entre nous. »
C’est par ces mots que Nicolas Sarkozy donnait naissance à l’Union pour la Méditerranée (UpM), lancée en grande pompe lors d’un sommet à Paris en 2008, dans la continuité du Processus de Barcelone, initié en novembre 1995, soit quasiment vingt-six ans d’existence.
À défaut de peser sur les débats politiques, le travail de l’UpM est très axé sur les questions climatiques
Treize ans plus tard, entre les joutes verbales franco-algériennes, la crise entre le Maroc et l’Espagne en mai, les tensions gréco-turques, la crise que traverse le Liban, la rupture des relations entre Rabat et Alger, les inquiétudes sur la démocratie tunisienne, « la paix, la paix et encore la paix » devra attendre dans l’espace méditerranéen.
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