Quel repreneur pour les ICS ?
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Les Industries chimiques du Sénégal (ICS), en proie à d’importantes difficultés financières, cherchent des actionnaires. Le gouvernement souhaite en effet vendre une partie des 47,4 % qu’il détient dans le capital de l’un des fleurons de l’économie nationale. Après la tentative avortée de l’Indian Farmers Fertilizers Cooperative (Iffco), déjà principal actionnaire étranger (14,3 % du capital), qui a conditionné la recapitalisation de la société à l’obtention du projet de phosphates de Matam (nord-est du Sénégal) – ce qu’ont refusé les autorités de Dakar -, l’Office chérifien des phosphates (OCP) semblait sur le point d’emporter la mise au détriment de concurrents chinois. En fait, l’affaire est loin d’être bouclée, l’offre marocaine étant jugée insuffisante. Pressé par la Banque mondiale de régler le problème au plus vite, le Sénégal s’est donné six mois pour décider. Une (légère) marge de manuvre rendue possible par le déblocage des comptes de l’entreprise aux États-Unis (on parle d’un montant total de 15 millions de dollars) saisis suite à la procédure engagée par des clients dont les commandes n’avaient pas été honorées.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise