Non au FMI !
En Zambie, le gendarme financier de la planète peine à se faire respecter. Le Fonds monétaire international (FMI) recommandait à Lusaka d’élargir, en 2007, la base de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à l’alimentation et aux produits agricoles notamment, afin d’augmenter les recettes de l’État et de limiter ses emprunts. Mais le président Levy Mwanawasa a déclaré à la télévision, le 31 décembre, que « le gouvernement ne créerait pas de taxes qui aggraveraient la situation de pauvreté de notre peuple ». L’économie zambienne, globalement louée par le FMI dans un rapport du 6 novembre dernier, a enregistré une croissance de quelque 6 % en 2006. Mais les Zambiens n’ont guère touché les dividendes de ces performances : leur pays occupe le 165e rang au classement mondial de l’indice de développement humain (IDH).
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