Mbeki contre Obasanjo
Le projet d’« États-Unis d’Afrique » ne sera peut-être pas définitivement enterré lors du prochain sommet de l’Union africaine (UA), le 29 janvier à Addis-Abeba. Mais l’une de ses principales dispositions, la création d’une présidence de l’UA, qui coifferait la Commission et son patron (Alpha Oumar Konaré, qui a décidé de quitter ses fonctions en juillet prochain) et serait le seul et unique porte-parole du continent pour un mandat de trois ans, est très loin de faire l’unanimité. Les quatorze pays membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), à commencer par l’Afrique du Sud, sont farouchement contre. Tout au plus ces pays consentiront-ils à élargir les compétences de l’actuelle Commission pour la rendre plus efficace. Ils soupçonnent en fait Olusegun Obasanjo, qui doit rendre son tablier de chef de l’État nigérian à la fin de son mandat en avril et qui a dirigé les travaux sur ledit projet, avec notamment l’aide du polytechnicien sénégalais Mamadou Lamine Diallo, ex-directeur de cabinet de Konaré à Addis-Abeba, d’être intéressé par ce poste. Davantage en tout cas que par celui de président de la Commission que la SADC, toujours elle, revendique.
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