Fonds d’investissement : c’est l’euphorie

Publié le 8 janvier 2007 Lecture : 1 minute.

Les sommes engagées par les fonds d’investissement dans l’acquisition d’entreprises non cotées ont atteint des records en 2006. Les LBO (acquisitions avec effet de levier) ont dépassé 660 milliards de dollars. Cette technique de rachat permet aux fonds de n’investir en propre que 30 % à 40 % du prix d’acquisition, le reste des actifs étant couvert par la dette contractée que l’entreprise remboursera sur sa propre trésorerie, ou lors de la revente grâce à la plus-value dégagée. Les détracteurs du LBO dénoncent une recherche de rentabilité à court terme qui pénalise les stratégies d’entreprise. Surliquidité du marché, faibles taux d’intérêt : les fonds profitent quoi qu’il en soit d’une conjoncture favorable. Avec un trésor de guerre évalué à 750 milliards de dollars, ils disposeraient d’un pouvoir d’achat de 2 000 milliards grâce à la technique du LBO. Même si les fonds – KKR, TPG, ou Carlyle, pour ne citer que les plus puissants – opèrent essentiellement en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, l’Afrique n’est pas en reste. En deux ans, près de 1 milliard de dollars ont été levés pour investir sur le continent, notamment dans les télécommunications. « Les capital-investisseurs cherchent à se diversifier et l’Afrique représente d’immenses opportunités », déclare Barbara James, la directrice générale d’African Venture Capital Association (Avca).

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