Fin de partie
Célébrée en grande pompe il y a un an, l’alliance de Siemens avec BenQ a tourné court. À l’époque, le géant allemand cédait son activité de téléphonie mobile au constructeur d’électronique taiwanais, qui devenait du coup sixième mondial du secteur avec 5,5 % de parts de marché en 2005. Le repreneur s’engageait en outre à garder les 3 000 salariés allemands concernés, regroupés dans BenQ Mobile, basée à Munich. Mais à la fin septembre, les ventes de téléphones BenQ-Siemens atteignaient péniblement 2,4 % du marché mondial. Le groupe taiwanais a alors décidé de déposer le bilan de sa filiale allemande et de la mettre en vente le 28 septembre. Ne se sentant plus en mesure d’exercer leur travail, les employés de BenQ Maroc, qui représentaient aussi le groupe en Algérie et en Tunisie, ont démissionné en bloc le 30 novembre dernier. La justice allemande a scellé le sort de la société BenQ Mobile, qui a définitivement cessé d’exister au 31 décembre dernier.
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