État de siège en RDC : ce que contient l’accablant rapport de la commission défense de l’Assemblée

Les députés, chargés d’évaluer l’état de siège toujours en vigueur en Ituri et au Nord-Kivu, ont questionné plusieurs piliers du gouvernement. Manque de préparation, dépassements budgétaires… Voici le contenu exclusif de ces auditions. 

Le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso, en décembre 2020. © ALEXIS HUGUET/AFP

Le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso, en décembre 2020. © ALEXIS HUGUET/AFP

Publié le 28 octobre 2021 Lecture : 5 minutes.

En août, l’Assemblée nationale, présidée par Christophe Mboso, a procédé à une évaluation de l’état de siège en vigueur depuis mai dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Cette mesure exceptionnelle est censée permettre d’endiguer l’interminable cycle de violences dans cette partie de la RDC. Mais, prorogée à plusieurs reprises, elle est de plus en plus critiquée par la société civile, certains diplomates et une partie de la classe politique.

Pour apporter certaines réponses aux interrogations qui pèsent sur son efficacité, la commission défense et sécurité, dirigée par le député Bertin Mubonzi, a procédé à l’audition des cinq ministres directement concernés par la gestion de l’état de siège : Gilbert Kabanda Rukemba (Défense nationale et Anciens combattants), Rose Mutombo Kiese (Justice), Jean-Claude Molipe Mandongo (vice-ministre de l’Intérieur), Nicolas Kazadi (Finances) et Aimé Boji Sangara Bamanyirwe (Budget).

Le compte-rendu de ces auditions a été compilé dans un rapport confidentiel rendu le 29 septembre, auquel Jeune Afrique a eu accès.

« Divorce entre l’armée et les civils »

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