Résilience : pourquoi l’Uemoa s’en sort mieux que la Cemac

Dans la course à la relance, les pays d’Afrique de l’Ouest sont mieux placés que ceux d’Afrique centrale, souligne le dernier rapport de la Banque de France sur la zone franc. Éclairage.

Côte d’Ivoire, Abidjan : vue aerienne du quartier d’affaires du Plateau. © Macareux/ANDBZ/ABACA

Côte d’Ivoire, Abidjan : vue aerienne du quartier d’affaires du Plateau. © Macareux/ANDBZ/ABACA

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Publié le 28 octobre 2021 Lecture : 4 minutes.

L’écart se creuse entre l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. C’est l’un des constats frappants du dernier rapport sur la zone franc réalisé par la Banque de France et publié le 27 octobre*.

Revenant sur les performances de la Commission économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) en 2020, le rapport égrène les difficultés auxquelles ont dû faire face les économies africaines : croissance en berne, chute drastique du produit intérieur brut (PIB) par tête, effondrement des prix du pétrole…

Même si la zone a montré une « relative résilience » en étant l’une des seules au monde à échapper à la récession avec une faible croissance de 0,4 %, « la crise a induit un recul significatif du PIB par tête », décrypte Bruno Cabrillac, adjoint au directeur général des statistiques et des études internationales de la Banque de France, interrogé par Jeune Afrique.

Disparités croissantes

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