« ATTcratie » au tribunal
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C’est le 17 janvier que la 17e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris tiendra son audience sur l’« affaire ATTcratie » (voir J.A. n° 2391), du nom du brûlot paru en septembre 2006 aux éditions L’Harmattan et stigmatisant le régime du président Amadou Toumani Touré (ATT). Elle donne suite à la plainte déposée le 29 novembre 2006 par l’homme d’affaires ivoiro-libanais Saidi Mahomed Jamal, entrepreneur immobilier et promoteur des Halles de Bamako, qui s’est senti directement et gravement mis en cause dans l’ouvrage signé le « Sphinx ». L’avocat français Jacques Vergès, conseil de Saidi Mahomed Jamal, qui réclame à titre de dommages et intérêts 1 million d’euros et 100 euros par livre vendu, se rendra à Bamako le 8 janvier pour préparer cette audience. Mais, contrairement à la rumeur, l’ex-Premier ministre malien et actuel président de l’Assemblée nationale, Ibrahim Boubacar Keita, ne viendra pas témoigner à la demande de l’éditeur parisien.
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